🌱  Chemin de Vérité : Assumer sa Spiritualité et sa Mission 🌱

Nous vivons dans une société où l’on se sent constamment « obligé » de se définir, de poser des étiquettes sur qui nous sommes. Souvent, quand on se présente, on commence par mentionner notre métier, comme si cela constituait l’essence même de notre identité. Moi non plus, je n’ai pas échappé à cette règle ; ces conditionnements sont profondément enracinés.

Lorsque j’ai lancé mon entreprise de coaching, mon intention était de mettre en avant l’aspect spirituel de mon approche. Mais aussitôt, des voix extérieures m’ont conseillé de ne surtout pas le faire, par crainte que cela ne me limite. Première erreur : j’ai écouté ces avis au lieu de suivre cette petite voix intérieure, celle qui me soufflait d’aller dans une autre direction.

Avec le temps, j’ai essayé différentes manières de me présenter : tour à tour « coach de vie », « éveilleuse de conscience », « coach spirituelle et intuitive », ou encore « accompagnatrice à l’éveil de vos potentiels ». Deuxième erreur.

Je ressentais un malaise persistant. En tentant de me conformer, je me privais de la liberté d’incarner pleinement celle que je suis depuis toujours. Une dissonance s’est installée entre mes pensées, mes paroles et mes actes. Ce n’était pas que je n’assumais pas ma spiritualité, bien au contraire ; c’est justement parce que j’étais profondément attachée à cette dimension que je ressentais un désalignement total, comme si je jouais un rôle qui ne me correspondait pas.

Ce malaise devenait pesant. J’essayais de rentrer dans des cases, de me fondre dans des attentes qui n’étaient pas les miennes, comme si mes vraies convictions devaient être masquées pour réussir. Et plus je m’efforçais de suivre ces conseils extérieurs, plus je m’éloignais de ce que je ressentais profondément.

Je savais que j’étais là pour aider les autres à éveiller leur potentiel, à se reconnecter à leur cœur et à leur intuition. Mais en tentant de répondre aux standards extérieurs, j’étouffais cette part de moi. Puis un jour, j’ai compris : le véritable désalignement, c’était de nier cette part de moi qui vibrait à l’idée de travailler avec les énergies, d’accompagner les autres dans leur quête spirituelle, de parler de choses qui vont au-delà des apparences et des conventions. La voix que j’étouffais n’était pas un simple ressenti passager, c’était mon essence, ma vocation.

Ce moment de prise de conscience a été libérateur. J’ai compris que se conformer aux attentes des autres était une impasse. À force de vouloir plaire, de chercher les bons termes pour « rassurer » et « paraître », je m’étais éloignée de ma vérité. Et c’est là que j’ai pris une décision radicale : assumer pleinement qui j’étais, sans compromis. J’ai choisi de ne plus adapter mon discours pour apaiser les peurs des autres ou répondre à des normes superficielles.

Dès cet instant, un changement profond s’est opéré dans mes relations avec mes clients. Ceux qui venaient à moi étaient attirés par cette authenticité, par ce message brut et sincère. J’avais cessé de me travestir, et c’est comme si l’univers avait répondu en me connectant à des âmes en résonance avec la mienne.

Aujourd’hui, je sais que s’aligner sur sa vraie nature est un chemin exigeant, mais ô combien puissant. Le chemin de l’authenticité est aussi celui de la liberté. On découvre, à force de patience et de courage, que lorsqu’on se montre tel que l’on est, on attire des personnes qui voient et apprécient cette transparence. Ce sont des relations qui se construisent non plus sur des apparences ou des rôles, mais sur des valeurs partagées et des aspirations profondes.

En fin de compte, le travail d’alignement entre ce que nous sommes intérieurement et l’image que nous projetons au monde est une quête continue. Il faut du temps pour se dépouiller des masques que la société, les peurs et les conditionnements nous poussent à porter. Mais quel bonheur de s’en libérer, de vivre en accord avec son âme, d’avoir l’audace d’être soi dans un monde qui nous enjoint sans cesse de nous fondre dans le moule.

Et si, finalement, notre plus belle mission était simplement celle-là : nous révéler, avec tout ce que cela comporte de nuances et de vulnérabilité, et inspirer ceux qui nous entourent à en faire autant.

Aujourd’hui, je me présente sans hésitation comme coach spirituelle, consciente que ce terme peut déranger, intriguer, ou même susciter des doutes. Mais ce qui m’importe désormais, ce n’est plus la façon dont on me perçoit, mais l’impact que mon authenticité peut avoir sur ceux qui en ont besoin. 🌟

Parce que je crois fermement que la vraie transformation commence quand on ose être soi-même. Quand on se libère des attentes et des étiquettes pour embrasser pleinement son essence.